*sound effect et voix off de la série 24* Les événements suivants se sont produits entre 4h et 8h du matin le samedi 4 juin.
Je tiens à remercier le propriétaire du terrain de stationnement pas trop loin de chez nous, qui a décidé que 4h du matin, c’est une bonne heure pour demander à une niveleuse (ok, la fille est poche en noms de machines, c’était comme une gratte à neige, mais avec une pelle comme un chargeur en avant, c’était peut-être un chargeur – à moins que la machine s’appelle une chargeuse – anyways, une machine qui fait bip-bip-biiiip en reculant!) de venir étendre un voyage de gravier.
Rappelez-vous du bruit que la gratte fait en passant dans la rue. Maintenant, imaginez que c’est pas de la neige qu’elle tasse, c’est de la tite roche. On pense un peu à un moulin à poivre géant. Grrrrrrrrrccccchhhhhhh biip-biiiip-biiip grrrrrchhhhhhhhhh bip-bip-biiiiip ggggggggggggrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrccccccccchhhhhhhhhhhh.
À quatre heures du fucking matin.
Maaaaais, je me dis que c’est probablement ce qui a provoqué le rêve dans le milieu duquel je me suis réveillée le matin suivant (heu, genre 4 petites heures plus tard). J’ai rêvé à des zombies. (Ok, confession: j’aime vraiment pas les zombies! J’ai écouté les zombies au centre d’achats quand j’étais un peu trop jeune et impressionnable – malheureusement un seul de ces adjectifs s’applique encore – et j’ai eu vraiment peur; maintenant, je ne suis vraiment pas une fan de zombies, ni d’horreur en général.)
J’ai été chanceuse: mon rêve a pas viré en cauchemar. En fait, j’ai attrapé un film avec des zombies l’autre jour, où les zombies sont «domestiqués» (vraiment dissonnant comme film: esthétique années-50-parfaites + ça se passe en plein jour + zombies = heu, wiwi, certain…) et c’était pas épeurant. Merci à Google et Wikipedia de m’avoir permis de trouver que le film s’intitule Fido.
Bref, mon rêve était directement inspiré de ce film. J’ai fait un rêve «documentaire» sur les zombies, où on voyait le grand-papa zombie (méchante idée de remix fucké de Passe-Partout: Grand-Papa Zombie avec sa moustache!) montrer à son petit-fils zombie comment faire des zaffaires de zombies, comme se promener sur la rue, pis d’autres activités plattes de même, dont aucune n’impliquait un goût marqué pour la chair et le cerveau des humains.
Tout ça pour dire qu’au lieu de me réveiller en sueur en grosse panique comme on se réveille d’un cauchemar; je me suis réveillée en trouvant ça platte de pas avoir vu la fin du documentaire!
Un commentaire sur les élections
D’abord, désolée de négliger ainsi mon blog. Je suis de plus en plus active sur Twitter (ma phrase préférée dans la vraie vie c’est devenu «T’es-tu sur Touitteur touittou?»), ce qui me force à pondre des phrases courtes. J’y prends goût, mais j’avais envie de partager ce commentaire trop long pour Twitter, que j’ai lu sur le blogue de Yves Boisvert, sur Cyberpresse, parce que qu’il correspond assez bien à ma propre pensée.
alleluia (c’est le pseudo de celui qui a écrit le commentaire)
3 mai 2011
07h28
“Le Canada est un grand pays, ce n’est tout simplement pas le nôtre.” Voilà résumée toute l’honnêteté de Duceppe. Et voilà toute la vérité des Québécois, ceux qui connaissent bien le Canada et qui le voit tel qu’il est (au lieu de cette image de pays de Cocagne qu’on nous présente depuis 50 ans). Je pense exactement comme Duceppe. Là où je diffère, c’est sur la stratégie. Les Québécois auront envie de se donner “leur” pays quand on adoptera une stratégie positive, fondée sur la fierté, la dignité, la responsabilité, la belle aventure du monde. J’en ai assez, comme plusieurs, de cette stratégie des jérémiades, des revendications, du quémandage. J’ai même un peu honte parfois. J’ai juste envie qu’on me parle du pays qui nous ressemble, du pays qui a envie du monde, de nouer des relations avec les 200 autres, sans devoir toujours passer par son voisin qui lui est parfois si… étranger. J’ai envie de l’aventure du monde. Cela dit, merci Monsieur Duceppe pour le chemin parcouru. Et pour l’honnêteté.
Je reviendrai sûrement sur ces élections dont on n’a pas fini de parler, mais je vous laisse avec le commentaire que je faisais ce matin sur Twitter, en version «non abrégée pour fitter dans 140 caractères».
Ces élections, c’est le Québec qui dit au Canada «On vous laisse une autre chance.», et le Canada qui répond «FUCK YOU!» avec ses deux mains.
Poster un commentaire
Publié dans Je me MarioDumontise et commente l'actualité