Ruineuses ruines

L’effondrement de la poutre du tunnel Viger est déjà assez choquant sans les récents développements, où on a appris que l’entrepreneur qui travaillait dans le tunnel, Laco Construction, a été condamné pour fraude fiscale. On ne parle pas ici d’un petit oubli mineur d’une seule malheureuse facture égarée, non. On parle d’un «participation à un stratagème de fausses factures utilisées pour réclamer illégalement des remboursements de taxe auxquels elle n’avait pas droit»; une tricherie érigée en système.

Comme si ce n’était pas suffisant, c’est cette même entreprise a été blâmée en 2009 pour la mort d’un de ses employés, tué sur un chantier. Des accidents, ça arrive, mais l’entreprise a toléré le recours «à des techniques de coffrage et de décoffrage déficientes lors de la construction des structures en béton».

Donc, résumons, une entreprise condamnée pour fraude fiscale et blâmée pour la mort d’un employé parce qu’elle tolère des techniques non conformes est tout de même engagée par le MTQ… mais pourquoi bout de ciârge! À cause de la politique du plus bas soumissionnaire, pardi!

Cette polique du plus bas soumissionnaire n’encourage que la médiocrité. Où coupe-t-on pour avoir le pris le plus bas? Dans la qualité, la quantité des matériaux, dans la surveillance, dans la conception. Bref, au Québec, on préfère s’acheter des souliers à 10$ chez Pitt Shoes quatre fois par année au lieu de se payer des souliers à 80$ chez Aldo qui vont nous durer 3 ans. Au bout du compte, on se ramasse collectivement à payer plus cher pour des cochonneries qui valent moins cher et qui durent moins longtemps.

En fait, la politique du plus bas soumissionnaire, c’est une forme de nivellement vers le bas. On nivelle tellement vers le bas que nos viaducs et nos tunnels suivent, et s’en vont vers le bas sous l’effet de la gravité.

Le plus triste dans cette situation – créée par des décennies de négligence, pas par un seul ministre – ce n’est pas son existence, c’est le fait que, collectivement, nous n’en n’apprendrons rien. Nous continuerons avec cette politique du plus bas soumissionnaire au lieu d’investir un peu plus au départ pour avoir de la qualité (et penser à intégrer un comité de contrôle de la qualité, de surveillance des travaux). Dans 40 ans, ça sera à recommencer, et on aura exactement les mêmes propos qu’aujourd’hui.

L’Histoire ne se répète pas, elle radote.

Positivons!

Non, les positivons ne sont pas des nouvelles particules subatomiques découvertes dans le nouveau Grand collisonneur de hadron du CERN, mais bien l’impératif du verbe que je viens d’inventer, soit positiver.

Y’a assez de chiâlage partout sur le web, à la radio, et dans nos vies, que j’ai eu envie d’écrire quelque chose de positif pour faire ma part pour contrer le négativisme. (Contrer le négativisme = deux négatifs, donc, ça s’annule, ça fait un postif…)

J’aimerais remercier le commis de la SAQ sur Ste-Catherine Est en face du métro Beaudry pour sa suggestion. Une fille qui entre et qui pose comme question «avez-vous du vin blanc en carton», tu sais que c’est pas pour une grande soirée.

Il avait seulement du vin rouge en tetra-pack, mais il m’a conseillé de simplement transvider le contenu dans ma bouteille d’eau si je me faisais fouiller (j’allais à un concert de l’OSM dans un parc). Et il a même pensé à me proposer une bouteille avec un bouchon dévissable! En plus, c’était un petit mousseux, pas trop sucré, pas trop sec, un bon petit vin sans prétention à 10,80 $ la bouteille.

Cher commis anonyme, MERCI! Bon boulot!

Docu-sport

Je crois que j’écoute vraiment trop de documentaires. J’ai encore fait un rêve simili-docu, j’ai rêvé qu’il y avait eu une équipe de la LCF dans le nord des États-Unis, et qu’elle avait été rapatriée (bizarrement, je n’ai aucune idée de quelle ville canadienne a accueilli l’équipe étrangère).

Cette équipe avait connu suffisamment de succès pour accueillir la coupe Grey et jouer le match ultime à domicile. Il y avait une entrevue avec Marcel Aubut qui disait que, dans ce temps-là, les gens avaient peur d’aller assister aux matchs à l’étranger (le match était contre Québec?) mais que les gens avaient été reçus chaleureusement. Et il y avait une espèce de photo noir et blanc toute grainy avec des vieilles voitures dans le stationnement pour montrer que Peter Stasny était allé assister au match avec la populace. C’était une photo du derrière de sa voiture, avec celle d’un autre joueur dont je ne me souviens plus, avec son nom Peter Stasny écrit à la main tout croche avec une flèche vers la plaque d’immatriculation. C’était très amateur pour quelque chose qui passe «à la télé».

Bref, tout ça pour dire que je devrais peut-être me coucher suffisamment tôt pour ne pas écouter Au nom du sport avant de me coucher!

Ressemblance?

C’est probablement juste leur petit sourire coquin, et leurs cheveux foncés, mais je trouve une ressemblance entre Marc Denis (le remplaçant de Benoît Brunet) et Francisco Randez, l’animateur d’Aventuras Panama sur Évasion.

Marc Denis

Marc Denis

Francisco Randez

Francisco Randez

Le commentaire de fifille: En tout cas, les deux me donnent envie de regarder la télé!

Vieux métro!

Non, je ne parle pas de nos infrastructures vieillissantes qui risquent encore de nous péter dans les mains (avant de nous chi_r dans les mains!)

Je parle des stations de métro qui changent de nom. Quand mes parents parlent de descendre à Berri-de Montigny, ou quand je parle de descendre à Île Ste-Hélène. Au fait, c’est rendu quoi le nom de cette station? Jean-Drapeau? (on a aussi changé le nom du parc des îles…)

Moi, je descends à Guy, pas Guy-Concordia; je vais à Longueuil, pas Longueuil–Université-de-Sherbrooke. Pis ça fait vieux.

Merci du clin d’oeil!

J’ai un nouveau follower sur Twitter: @quiveutpartir

Bon, je sais que que le compte est plutôt promotionnel qu’interactif, mais j’aime le petit clin d’oeil que vient de m’adresser l’Univers! Et je répondrai à la questions «ben, heu, MOI!».

Chers phishing scammers…

Quand vous serez capables d’écrire un email sans faute, on vous prendra peut-être au sérieux…

(Cliquez sur l’image pour l’agrandir, mettez vos lunettes soleil, sinon vous allez saigner des yeux!)

Quelle nuit!

*sound effect et voix off de la série 24* Les événements suivants se sont produits entre 4h et 8h du matin le samedi 4 juin.

Je tiens à remercier le propriétaire du terrain de stationnement pas trop loin de chez nous, qui a décidé que 4h du matin, c’est une bonne heure pour demander à une niveleuse (ok, la fille est poche en noms de machines, c’était comme une gratte à neige, mais avec une pelle comme un chargeur en avant, c’était peut-être un chargeur – à moins que la machine s’appelle une chargeuse – anyways, une machine qui fait bip-bip-biiiip en reculant!) de venir étendre un voyage de gravier.

Rappelez-vous du bruit que la gratte fait en passant dans la rue. Maintenant, imaginez que c’est pas de la neige qu’elle tasse, c’est de la tite roche. On pense un peu à un moulin à poivre géant. Grrrrrrrrrccccchhhhhhh biip-biiiip-biiip grrrrrchhhhhhhhhh bip-bip-biiiiip ggggggggggggrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrccccccccchhhhhhhhhhhh.

À quatre heures du fucking matin.

Maaaaais, je me dis que c’est probablement ce qui a provoqué le rêve dans le milieu duquel je me suis réveillée le matin suivant (heu, genre 4 petites heures plus tard). J’ai rêvé à des zombies. (Ok, confession: j’aime vraiment pas les zombies! J’ai écouté les zombies au centre d’achats quand j’étais un peu trop jeune et impressionnable – malheureusement un seul de ces adjectifs s’applique encore – et j’ai eu vraiment peur; maintenant, je ne suis vraiment pas une fan de zombies, ni d’horreur en général.)

J’ai été chanceuse: mon rêve a pas viré en cauchemar. En fait, j’ai attrapé un film avec des zombies l’autre jour, où les zombies sont «domestiqués» (vraiment dissonnant comme film: esthétique années-50-parfaites + ça se passe en plein jour + zombies = heu, wiwi, certain…) et c’était pas épeurant. Merci à Google et Wikipedia de m’avoir permis de trouver que le film s’intitule Fido.

Bref, mon rêve était directement inspiré de ce film. J’ai fait un rêve «documentaire» sur les zombies, où on voyait le grand-papa zombie (méchante idée de remix fucké de Passe-Partout: Grand-Papa Zombie avec sa moustache!) montrer à son petit-fils zombie comment faire des zaffaires de zombies, comme se promener sur la rue, pis d’autres activités plattes de même, dont aucune n’impliquait un goût marqué pour la chair et le cerveau des humains.

Tout ça pour dire qu’au lieu de me réveiller en sueur en grosse panique comme on se réveille d’un cauchemar; je me suis réveillée en trouvant ça platte de pas avoir vu la fin du documentaire!

Un commentaire sur les élections

D’abord, désolée de négliger ainsi mon blog. Je suis de plus en plus active sur Twitter (ma phrase préférée dans la vraie vie c’est devenu «T’es-tu sur Touitteur touittou?»), ce qui me force à pondre des phrases courtes. J’y prends goût, mais j’avais envie de partager ce commentaire trop long pour Twitter, que j’ai lu sur le blogue de Yves Boisvert, sur Cyberpresse, parce que qu’il correspond assez bien à ma propre pensée.

alleluia (c’est le pseudo de celui qui a écrit le commentaire)

3 mai 2011
07h28

“Le Canada est un grand pays, ce n’est tout simplement pas le nôtre.” Voilà résumée toute l’honnêteté de Duceppe. Et voilà toute la vérité des Québécois, ceux qui connaissent bien le Canada et qui le voit tel qu’il est (au lieu de cette image de pays de Cocagne qu’on nous présente depuis 50 ans). Je pense exactement comme Duceppe. Là où je diffère, c’est sur la stratégie. Les Québécois auront envie de se donner “leur” pays quand on adoptera une stratégie positive, fondée sur la fierté, la dignité, la responsabilité, la belle aventure du monde. J’en ai assez, comme plusieurs, de cette stratégie des jérémiades, des revendications, du quémandage. J’ai même un peu honte parfois. J’ai juste envie qu’on me parle du pays qui nous ressemble, du pays qui a envie du monde, de nouer des relations avec les 200 autres, sans devoir toujours passer par son voisin qui lui est parfois si… étranger. J’ai envie de l’aventure du monde. Cela dit, merci Monsieur Duceppe pour le chemin parcouru. Et pour l’honnêteté.

Je reviendrai sûrement sur ces élections dont on n’a pas fini de parler, mais je vous laisse avec le commentaire que je faisais ce matin sur Twitter, en version «non abrégée pour fitter dans 140 caractères».

Ces élections, c’est le Québec qui dit au Canada «On vous laisse une autre chance.», et le Canada qui répond «FUCK YOU!» avec ses deux mains.

Vie de bureauuuuu de geek

Aujourd’hui, j’ai dû noter dans mes contacts Outlook un numéro de téléphone non-résidentiel, dont le poste se compose de 2 séries de chiffres distincts (département et poste ensuite). Ajoutez à cela que ce contact déborde déjà de numéros de téléphones divers.

Bon, c’est pas un problème, hein, la grosse place à droite pour prendre des notes dans les contacts Outlook, faut ben qu’à serve à quelque chose! Alors, pour m’épargner de taper « faire le 51, attendre un tipeu, puis faire le 223 », j’ai tapé le numéro, suivi de 2 virgules; le 51, deux autres virgules, puis le 223.

Ahhhhh, que de bons (heu… non!) souvenirs de TerMINABLE pour Windoze (3.11!!) avec un modem 9600… Manquait pu qu’une couple de AT commands et on s’y serait crû!